LES NYLONS DE PECHE
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LES NYLONS DE PECHE
LES NYLONS DE PECHE
L'une des idées les plus communément reçues est de relier directement la résistance indicative des nylons avec le poids des poissons. Il n'en est rien !
On fait croire sans cesse aux pêcheurs depuis toujours à cette aberration, dans un but bien déterminé : faire acheter au pêcheur du nylon toujours plus résistant pour un même diamètre, au fil de l'évolution technologique.
Un exemple, peut-être un peu excessif, mais révélateur tout de même : la pêche des poissons records (marlins, espadons voiliers, etc.) : leur prise s'effectue toujours sur les lignes dont la résistance caractéristique est beaucoup plus faible que leur poids.
Paradoxalement, nombre de pêcheurs, même bien expérimentés, affirment usuellement casser sur un poisson de 6 kg, lorsqu'ils sont équipés d'un nylon de 5 kg de résistance. La faute en est alors rejetée sur le fil, ce qui est une réponse totalement inadaptée !
En effet la résistance annoncée par tel ou tel nylon est toujours la résistance "linéaire". Cela annonce donc le "point de casse", c'est à dire la limite de poids pour laquelle le nylon cède sous l'étirement. De plus, cette résistance linéaire est un indicatif parfois très "vaseux" : des tests viennent d'être réalisés par un laboratoire privé et révèlent des résultats alarmants :
•11 % des fils testés offraient une résistance à la rupture réelle égale ou supérieure à celle indiquée
•22 % une résistance réelle inférieure de 20 % ou moins à la résistance indiquée
•26 % une résistance réelle inférieure de 20 à 30 % à la résistance indiquée
•36 % une résistance réelle inférieure de 30 à 50 % à la résistance indiquée
•5 % une résistance réelle inférieure de plus de 50 % à la résistance indiquée
Face à de tels résultats, bien inquiétants, une norme de qualité (ISO 2062), va être mise en place par l' EFTTA (European Fishing Tackle Trade Association), association internationale au service du commerce européen de matériel de pêche, et qui fait campagne pour promouvoir la pêche sportive. Cela permettrait aux pêcheurs d'avoir un point de repère et ainsi d'avoir confiance dans les produits qu'ils achètent...
Ceci est un indicatif physique, mais sous l'eau, tout est bien différent et aucun poisson, de quelque poids qu'il soit, n'exerce une traction supérieure à quelques dizaines de kilos, sous l'eau.
C'est pourquoi il est bien difficile de choisir un nylon, car le fil adéquat ne sera pas celui qui possède la plus grande résistance (linéaire), mais bien celui qui résiste le mieux au milieu et au temps (résistance à l'abrasion, aux UV, etc.). En effet ce qui nuit à un fil, c'est avant toute autre chose, l'abrasion des roches et du sable constituant le milieu de pêche.
Bien sûr, ce ne sont que les premiers aspects pour le choix de tel ou tel nylon, et il faut y ajouter d'autres caractéristiques, plus personnelles : la capacité d'élongation, l'effet mémoire, le toucher plus ou moins doux, etc. Mais quelque soit le nylon choisi, il est recommandé de le changer régulièrement, car un nylon, simplement après la première mise à l'eau, perd plus ou moins rapidement, toutes les qualités qui lui sont propres ; d'autant plus que ses défauts n'iront que grandissant.
L'une des idées les plus communément reçues est de relier directement la résistance indicative des nylons avec le poids des poissons. Il n'en est rien !
On fait croire sans cesse aux pêcheurs depuis toujours à cette aberration, dans un but bien déterminé : faire acheter au pêcheur du nylon toujours plus résistant pour un même diamètre, au fil de l'évolution technologique.
Un exemple, peut-être un peu excessif, mais révélateur tout de même : la pêche des poissons records (marlins, espadons voiliers, etc.) : leur prise s'effectue toujours sur les lignes dont la résistance caractéristique est beaucoup plus faible que leur poids.
Paradoxalement, nombre de pêcheurs, même bien expérimentés, affirment usuellement casser sur un poisson de 6 kg, lorsqu'ils sont équipés d'un nylon de 5 kg de résistance. La faute en est alors rejetée sur le fil, ce qui est une réponse totalement inadaptée !
En effet la résistance annoncée par tel ou tel nylon est toujours la résistance "linéaire". Cela annonce donc le "point de casse", c'est à dire la limite de poids pour laquelle le nylon cède sous l'étirement. De plus, cette résistance linéaire est un indicatif parfois très "vaseux" : des tests viennent d'être réalisés par un laboratoire privé et révèlent des résultats alarmants :
•11 % des fils testés offraient une résistance à la rupture réelle égale ou supérieure à celle indiquée
•22 % une résistance réelle inférieure de 20 % ou moins à la résistance indiquée
•26 % une résistance réelle inférieure de 20 à 30 % à la résistance indiquée
•36 % une résistance réelle inférieure de 30 à 50 % à la résistance indiquée
•5 % une résistance réelle inférieure de plus de 50 % à la résistance indiquée
Face à de tels résultats, bien inquiétants, une norme de qualité (ISO 2062), va être mise en place par l' EFTTA (European Fishing Tackle Trade Association), association internationale au service du commerce européen de matériel de pêche, et qui fait campagne pour promouvoir la pêche sportive. Cela permettrait aux pêcheurs d'avoir un point de repère et ainsi d'avoir confiance dans les produits qu'ils achètent...
Ceci est un indicatif physique, mais sous l'eau, tout est bien différent et aucun poisson, de quelque poids qu'il soit, n'exerce une traction supérieure à quelques dizaines de kilos, sous l'eau.
C'est pourquoi il est bien difficile de choisir un nylon, car le fil adéquat ne sera pas celui qui possède la plus grande résistance (linéaire), mais bien celui qui résiste le mieux au milieu et au temps (résistance à l'abrasion, aux UV, etc.). En effet ce qui nuit à un fil, c'est avant toute autre chose, l'abrasion des roches et du sable constituant le milieu de pêche.
Bien sûr, ce ne sont que les premiers aspects pour le choix de tel ou tel nylon, et il faut y ajouter d'autres caractéristiques, plus personnelles : la capacité d'élongation, l'effet mémoire, le toucher plus ou moins doux, etc. Mais quelque soit le nylon choisi, il est recommandé de le changer régulièrement, car un nylon, simplement après la première mise à l'eau, perd plus ou moins rapidement, toutes les qualités qui lui sont propres ; d'autant plus que ses défauts n'iront que grandissant.
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